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Synagis Inj Lös 100 mg/1ml Avg
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  • Наявність: Немає в наявності
  • Виробник: ABBVIE AG
  • Модель: 6788710
  • ATC-код J06BB16
  • EAN 7680656950022

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Опис

Synagis gehört zur Arzneimittelgruppe der sogenannten Antikörper. Synagis wird auf Verschreibung des Arztes oder der Ärztin Ihrem Kind verabreicht, falls es ein erhöhtes Risiko hat, an einer Krankheit zu erkranken, die durch das sogenannte Respiratory Syncytial Virus (RSV) hervorgerufen wird. Diese Erkrankung tritt normalerweise in den Wintermonaten und im Frühjahr auf. Das RS-Virus kann eine schwere Infektion in der Lunge Ihres Kindes hervorrufen und seine Einweisung in ein Spital erforderlich machen. Synagis ist ein Arzneimittel, das Ihr Kind gegen eine schwere Erkrankung mit RSV schützt.

Synagis wird Ihrem Kind durch den Arzt bzw. die Ärztin oder eine andere Medizinalperson injiziert.

Ihr Kind darf nicht mit Synagis behandelt werden, wenn es bereits früher eine allergische Reaktion gegen einen der Bestandteile von Synagis oder gegen ein ähnliches Arzneimittel gezeigt hat.

Teilen Sie Ihrem Arzt bzw. Ihrer Ärztin mit, wenn Ihr Kind sich unwohl fühlt oder sonstige Anzeichen einer Erkrankung zeigt, denn dann müsste die Anwendung von Synagis eventuell verschoben werden.

Teilen Sie Ihrem Arzt bzw. Ihrer Ärztin mit, wie die vorangegangenen Gaben von Synagis vertragen wurden.

Es sollten Medikamente, Material und geschultes Personal zur sofortigen Behandlung von schwerwiegenden Überempfindlichkeitsreaktionen, einschliesslich Anaphylaxie und anaphylaktischem Schock, nach der Verabreichung von Synagis vorhanden sein.

Synagis wird im Allgemeinen in den Oberschenkel injiziert. Informieren Sie Ihren Arzt bzw. Ihre Ärztin, wenn Ihr Kind an einer Blutgerinnungsstörung leidet.

Informieren Sie Ihren Arzt oder Apotheker bzw. Ihre Ärztin oder Apothekerin, wenn Ihr Kind an anderen Krankheiten leidet, Allergien hat oder andere Arzneimittel (auch selbstgekaufte!) einnimmt oder äusserlich anwendet.

Synagis wird Ihrem Kind einmal im Monat verabreicht, solange die Gefahr einer Ansteckung mit RSV besteht. Um Ihr Kind bestmöglich zu schützen, ist es sehr wichtig, dass Sie die Anweisungen Ihres Arztes bzw. Ihrer Ärztin hinsichtlich der Behandlungstermine für die nächsten Verabreichungen befolgen.

Synagis wird als Injektion in einen Muskel verabreicht, meistens in die äussere Seite des Oberschenkels.

Wenn Sie glauben, das Arzneimittel wirke zu schwach oder zu stark, so sprechen Sie mit ihrem Arzt oder Apotheker bzw. mit Ihrer Ärztin oder Apothekerin.

Die Nebenwirkungen, die sich bei Ihrem Kind zeigen könnten, sind Fieber, Reizbarkeit, eine Rötung oder Schwellung an der Injektionsstelle, Blutungen, Ermüdung, Hautausschlag, Lethargie, Erbrechen, Durchfall, pfeifende Atmung, Husten, Schnupfen, Infektionen der oberen Atemwege, Veränderung der Leberwerte, Magen-Darm-Entzündung, psychomotorische Hyperaktivität, Verstopfung, Ekzem und Unbehagen.

In sehr seltenen Fällen können allergische Reaktionen auftreten, die ein Absetzen der weiteren Verabreichung von Synagis erfordern.

Falls bei Ihrem Kind weitere Nebenwirkungen auftreten, die hier nicht beschrieben sind und bei denen Sie einen Zusammenhang mit der Anwendung von Synagis vermuten, sollten Sie unverzüglich Ihren Arzt oder Apotheker bzw. Ihre Ärztin oder Apothekerin konsultieren.

Falls Ihr Kind eine geplante Injektion von Synagis versäumt hat, sollten Sie mit Ihrem Arzt bzw. Ihrer Ärztin schnellstmöglich einen neuen Termin vereinbaren. Jede Injektion Synagis kann Ihr Kind nur für ungefähr einen Monat schützen. Dann ist eine weitere Injektion erforderlich.

Ausser Reichweite von Kindern aufbewahren.

Weitere Auskünfte erteilt Ihnen Ihr Arzt oder Apotheker bzw. Ihre Ärztin oder Apothekerin. Diese Personen verfügen über die ausführliche Fachinformation.

Gebrauchsfertige Injektionslösung

Synagis Injektionslösung enthält den Antikörper Palivizumab (Wirkstoff) und zusätzlich Histidin, und Glycin als Hilfsstoffe. Die Flüssigkeit ist klar oder leicht opaleszierend.

65695 (Swissmedic).

In Apotheken gegen ärztliche Verschreibung, die nur zum einmaligen Bezug berechtigt.

Gebrauchsfertige Injektionslösung

1 einmal 0.5 ml Durchstechflasche Synagis 50 mg/0,5 ml oder 1 einmal 1 ml Durchstechflasche Synagis 100 mg/1 ml.

AbbVie AG, 6330 Cham

Diese Packungsbeilage wurde im Juli 2016 letztmals durch die Arzneimittelbehörde (Swissmedic) geprüft.

Synagis fait partie d'une classe de médicaments appelés «anticorps». Synagis est administré sur prescription médicale à votre enfant si celui-ci présente un risque accru de contracter une maladie due au virus respiratoire syncytial (VRS). Cette maladie survient généralement dans les mois d'hiver et de printemps. Le VRS peut provoquer chez votre enfant une infection pulmonaire sévère exigeant éventuellement une hospitalisation. Synagis est un médicament qui protège votre enfant contre une maladie sévère due au VRS.

Synagis est injecté à votre enfant par le médecin ou un autre professionnel de la santé.

Votre enfant ne doit pas recevoir de traitement par Synagis s'il a déjà eu par le passé une réaction allergique à l'un des composants de Synagis ou à un médicament similaire.

Si votre enfant ne se sent pas bien ou présente d'autres signes de maladie, vous devez le signaler au médecin parce qu'il faudra éventuellement différer l'administration de Synagis.

Rapportez à votre médecin comment les administrations précédentes de Synagis ont été tolérées.

Pour le cas d'une éventuelle réaction sévère d'hypersensibilité (y compris anaphylaxie et choc anaphylactique), il faut que les médicaments, l'équipement et le personnel compétent pour une intervention immédiate soient disponibles après l'administration de Synagis.

Synagis est généralement injecté dans la cuisse. Si votre enfant présente des troubles de la coagulation, vous devez en informer le médecin.

Veuillez informer votre médecin ou votre pharmacien si votre enfant souffre d'une autre maladie, est allergique ou prend ou utilise déjà d'autres médicaments en usage interne ou externe (même s'il s'agit de remèdes achetés en vente libre!).

Synagis est administré à votre enfant une fois par mois, tant que persiste le risque de contagion par le VRS. Pour assurer une protection optimale de votre enfant, vous devez respecter scrupuleusement les instructions données par votre médecin relatives aux dates des injections ultérieures.

Synagis est administré par injection dans un muscle, généralement dans la partie latérale de la cuisse.

Adressez-vous à votre médecin ou à votre pharmacien si vous estimez que l'efficacité du médicament est trop faible ou au contraire trop forte.

Les effets indésirables possibles chez votre enfant sont les suivants: fièvre, irritabilité, rougeur ou gonflement au niveau du site d'injection, saignements, fatigue, éruption cutanée, léthargie, vomissement, diarrhée, respiration sifflante, toux, rhume, infections des voies respiratoires supérieures, modification des paramètres hépatiques, inflammation des voies digestives, hyperactivité psychomotrice, constipation, eczéma et malaise.

On observe dans de très rares cas des réactions allergiques exigeant un arrêt de l'administration de Synagis.

Si vous remarquez chez votre enfant des effets secondaires qui ne sont pas mentionnés dans cette notice et pour lesquels vous suspectez un rapport avec l'utilisation de Synagis, veuillez immédiatement consulter votre médecin ou votre pharmacien.

Si une injection prévue de Synagis a été omise chez votre enfant, vous devez fixer une nouvelle date avec votre médecin dans les meilleurs délais. Chaque injection de Synagis ne peut protéger votre enfant que pour environ un mois. Passé ce délai, une nouvelle injection est nécessaire.

Tenir hors de portée des enfants.

Pour de plus amples renseignements, consultez votre médecin ou votre pharmacien, qui disposent d'une information détaillée destinée aux professionnels.

Solution injectable prête à l'emploi

Synagis solution injectable contient un anticorps appelé palivizumab (principe actif) ainsi que de l'histidine et de la glycine comme excipients. Le liquide est transparent ou légèrement opalescent.

65695 (Swissmedic).

En pharmacie, seulement sur ordonnance médicale non renouvelable.

Solution injectable prête à l'emploi

1 flacon à usage unique contenant 0,5 ml de Synagis en concentration de 50 mg/0,5 ml ou 1 flacon à usage unique contenant 1 ml de Synagis en concentration de 100 mg/1 ml.

AbbVie AG, 6330 Cham

Cette notice d'emballage a été vérifiée pour la dernière fois en Juillet 2016 par l'autorité de contrôle des médicaments (Swissmedic).

Synagis appartiene al gruppo farmacologico dei cosiddetti anticorpi. Synagis verrà somministrato su prescrizione medica al suo bambino, se presenta un rischio maggiore di contrarre una malattia provocata dal cosiddetto virus respiratorio sinciziale (RSV). Di solito, questa malattia si presenta in inverno e in primavera. Il virus RS può provocare un'infezione polmonare grave e rendere necessario il ricovero in ospedale del suo bambino. Synagis è un medicamento che protegge il suo bambino da una grave malattia causata dal virus RS.

Synagis sarà iniettato al suo bambino da un medico o da personale sanitario.

Il suo bambino non potrà essere trattato con Synagis se ha già presentato in passato una reazione allergica nei confronti di un componente di Synagis o di un medicamento simile.

Informi il medico se il suo bambino non si sente bene o se presenta qualche segno di malattia, poiché in questo caso potrebbe essere necessario rimandare l'uso di Synagis.

Informi il medico su come sono state tollerate le precedenti somministrazioni di Synagis.

Dopo la somministrazione di Synagis dovrebbero essere presenti medicamenti, materiale e personale qualificato per il trattamento immediato di gravi reazioni di ipersensibilità, compresi anafilassi e shock anafilattico.

Di regola, Synagis viene iniettato nella coscia. Informi il medico se il suo bambino soffre di un disturbo della coagulazione del sangue.

Informi il suo medico o il suo farmacista nel caso in cui il suo bambino soffra di altre malattie, soffra di allergie o assuma o applichi esternamente altri medicamenti (anche se acquistati di sua iniziativa).

Synagis verrà somministrato al suo bambino una volta al mese, fin quando sarà presente il pericolo di contagio con RSV. Per proteggere quanto più possibile il suo bambino, è molto importante che lei segua le istruzioni del medico riguardanti gli appuntamenti per le successive somministrazioni.

Synagis viene somministrato per iniezione intramuscolare, praticata nella maggior parte dei casi sulla faccia esterna della coscia.

Se ritiene che l'azione del medicamento sia troppo debole o troppo forte ne parli al suo medico o al suo farmacista.

Gli effetti collaterali che il suo bambino potrebbe avere sono: febbre, irritabilità, arrossamento o gonfiore nel sito dell'iniezione, emorragie, affaticamento, eruzione cutanea, letargia, vomito, diarrea, respiro sibilante, tosse, raffreddore, infezioni delle vie aeree superiori, alterazione dei valori epatici, infiammazione gastrointestinale, iperattività psicomotoria, stipsi, eczema e malessere.

In rarissimi casi possono manifestarsi reazioni allergiche che rendono necessario sospendere la somministrazione di Synagis.

Nel caso il suo bambino presenti altri effetti collaterali qui non descritti, che lei ritiene possano essere collegati alla somministrazione di Synagis, si rivolga immediatamente al suo medico o al suo farmacista.

Se il suo bambino ha saltato una delle iniezioni programmate di Synagis, fissi al più presto un nuovo appuntamento con il suo medico. Ogni iniezione di Synagis può proteggere il suo bambino per circa un mese; dopo questo periodo è necessaria un'ulteriore iniezione.

Tenere fuori dalla portata dei bambini.

Il medico o il farmacista, che sono in possesso di un'informazione professionale dettagliata, possono darle ulteriori informazioni.

Soluzione iniettabile pronta per l'uso

Synagis soluzione iniettabile contiene l'anticorpo palivizumab (principio attivo) e, inoltre, istidina e glicina come sostanze ausiliarie. Il liquido è trasparente o leggermente opalescente.

65695 (Swissmedic).

In farmacia, dietro presentazione della prescrizione medica non rinnovabile.

Soluzione iniettabile pronta per l'uso

1 flaconcino monouso di Synagis da 0,5 ml 50 mg/0,5 ml o 1 flaconcino monouso di Synagis da 1 ml 100 mg/1 ml.

AbbVie AG, 6330 Cham

Questo foglietto illustrativo è stato controllato l'ultima volta nel luglio 2016 dall'autorità competente in materia di medicamenti (Swissmedic).

Wirkstoff

Humanisierter monoklonaler Antikörper gegen das Respiratory-Syncytial-Virus (RSV).

Palivizumabum 50 mg/0,5 ml bzw. 100 mg/1,0 ml.

Hilfsstoffe

25 mM Histidinum und 1,6 mM Glycinum.

Die Flüssigkeit ist klar oder leicht opaleszierend.

Gebrauchsfertige Injektionslösung (Durchstechflasche)

Eine Durchstechflasche mit steriler Palivizumablösung mit einer Konzentration von 50 mg/0,5 ml bzw. 100 mg/1,0 ml.

Belegte Indikationen

Prophylaxe schwerwiegender RSV-bedingter Erkrankungen der unteren Luftwege, welche eine Hospitalisierung erfordern würden, bei

  • frühgeborenen Kindern (35. Schwangerschaftswoche oder weniger), die zum Zeitpunkt des Beginns der RSV-Saison höchstens 6 Monate alt sind,
  • Kindern mit bronchopulmonaler Dysplasie (BPD), die höchstens 2 Jahre alt sind und die innerhalb der letzten 6 Monate wegen BPD behandelt werden mussten sowie
  • Kindern mit hämodynamisch signifikanter angeborener Herzerkrankung.

Empfohlene Dosierung

Die empfohlene Dosierung beträgt 15 mg Palivizumab/kg Körpergewicht (KG).

Diese ist einmal im Monat, während des Zeitraums eines erhöhten RSV-Infektionsrisikos in der Bevölkerung, zu verabreichen. Wenn möglich, sollte die erste Dosis vor Beginn der RSV-Saison verabreicht werden, die nachfolgenden Dosen monatlich während der RSV-Saison.

Es wird empfohlen, dass Kinder, die Palivizumab erhalten und mit RSV ins Krankenhaus aufgenommen werden, für die Dauer der RSV-Saison weiterhin Synagis in monatlichen Abständen erhalten, um weitere Krankenhausaufenthalte zu vermeiden.

Es wird empfohlen, dass Kindern, die einer Operation unter Anwendung eines cardiopulmonalen Bypasses unterzogen werden, eine 15 mg/kg Palivizumab Injektion verabreicht wird, sobald sie postoperativ stabil sind, um ausreichende Palivizumabserumspiegel zu gewährleisten. Während der restlichen RSV-Saison sollten die nachfolgenden Dosen bei Kindern mit nach wie vor bestehendem hohem Risiko an einer RSV-Infektion zu erkranken, monatlich fortgesetzt werden (siehe auch «Pharmakokinetik»).

Art der Anwendung

Palivizumab wird monatlich in einer Dosis von 15 mg Palivizumab/kg KG intramuskulär verabreicht; vorzugsweise in die anterolaterale Seite des Oberschenkels. Auf Grund des Risikos einer Schädigung des Ischiasnervs, sollte der M. glutaeus nicht routinemässig als Injektionsstelle gewählt werden. Die Injektion sollte unter Einhaltung einer standardisierten aseptischen Technik verabreicht werden. Monatliche Dosis = Gewicht Patient (kg) x 15 mg/kg ÷ 100 mg/ml Palivizumab. Injektionsvolumen von mehr als 1 ml sollten als geteilte Dosen verabreicht werden.

Die Wirksamkeit von Synagis für Dosierungen von weniger als 15 mg/kg oder bei einer Verabreichungshäufigkeit von seltener als monatlich während der RSV-Saison wurde nicht untersucht.

Für Informationen zur Handhabung siehe Kapitel «Sonstige Hinweise».

Mischen Sie die gebrauchsfertige Injektionslösung nicht mit der lyophilisierten Formulierung.

Synagis darf bei Kindern mit einer bekannten Überempfindlichkeit gegen Palivizumab, gegen einen der sonstigen Bestandteile oder gegen andere humanisierte monoklonale Antikörper nicht angewendet werden.

Warnhinweise und Vorsichtsmassnahmen

Es wurde über allergische Reaktionen, einschliesslich sehr seltene Fälle von Anaphylaxie und anaphylaktischem Schock nach der Verabreichung von Palivizumab berichtet. Nach dem Auftreten von schweren allergischen Reaktionen soll die Therapie mit Palivizumab beendet werden. In manchen Fällen wurde über einen fatalen Ausgang berichtet (siehe «Unerwünschte Wirkungen»).

Vor jeder Applikation ist zu erfragen, wie die vorangegangenen Gaben von Synagis vertragen wurden.

Es sollten Medikamente, Material und geschultes Personal zur sofortigen Behandlung von schwerwiegenden Überempfindlichkeitsreaktionen, einschliesslich Anaphylaxie und anaphylaktischem Schock, nach der Verabreichung von Palivizumab vorhanden sein.

Bei Patienten mit mässigen bis schweren, akuten Infektionen oder fieberhaften Erkrankungen ist eine zeitlich verschobene Anwendung von Synagis gerechtfertigt, es sei denn, dass nach ärztlichem Ermessen diese Verzögerung von Synagis ein höheres Risiko darstellt. Eine leichte fieberhafte Erkrankung, wie zum Beispiel eine leichte Infektion der oberen Atemwege, ist normalerweise kein Grund, um die Verabreichung von Synagis zu verschieben.

Wie alle intramuskulären Injektionen sollte auch Synagis bei Patienten mit Thrombozytopenie oder anderen Gerinnungsstörungen mit Vorsicht angewendet werden.

Die Wirksamkeit von Palivizumab in einem zweiten Behandlungszyklus während einer darauffolgenden RSV-Saison wurde nicht formell in einer Studie mit dieser Zielsetzung untersucht.

Das mögliche Risiko, in der darauffolgenden Saison, in der die Patienten mit Palivizumab behandelt wurden, verstärkt an RSV-Infektionen zu erkranken, wurde nicht endgültig durch Studien ausgeschlossen, die zur Untersuchung dieses speziellen Punktes durchgeführt wurden.

Die Sicherheit und Wirksamkeit von Synagis für die Therapie einer bestehenden RSV Erkrankung wurde nicht untersucht.

Die Einmal-Durchstechflaschen der gebrauchsfertigen Injektionslösung Synagis sind zur einmaligen Anwendung bestimmt und enthalten kein Konservierungsmittel.

Studien, um Wechselwirkungen mit anderen Arzneimitteln zu untersuchen, wurden nicht durchgeführt. Bisher wurden keine Interaktionen beschrieben.

In einer kontrollierten Phase-III-Studie, mit einer vergleichbaren Anzahl an Kindern in der Placebo- und Synagis-Gruppe, die routinemässig gegen Kinderkrankheiten oder Influenza geimpft wurden bzw. Bronchodilatoren oder Kortikosteroide erhielten, wurde in der Synagis-Gruppe keine auffällige Zunahme der Nebenwirkungen beobachtet.

Da der monoklonale Antikörper Palivizumab für das RSV spezifisch ist, ist nicht damit zu rechnen, dass Synagis die Immunantwort auf Impfstoffe hemmt.

Synagis ist bei Erwachsenen nicht indiziert und Reproduktionsstudien an Tieren wurden nicht durchgeführt. Es ist daher nicht bekannt, ob Palivizumab unerwünschte Effekte auf den Foetus zeigt, wenn es Schwangeren verabreicht wird oder ob es die Fortpflanzungskapazität beeinflusst.

Nicht zutreffend.

In den pädiatrischen Studien zur Prophylaxe traten sowohl in den Placebo- als auch in den Palivizumab-Gruppen vergleichbare Nebenwirkungen auf. Die meisten beobachteten Nebenwirkungen waren vorübergehend und nur leicht bis mittelschwer.

Nebenwirkungen, sowohl klinische als auch Laborwertveränderungen, die zumindest in einem möglichen kausalen Zusammenhang mit Palivizumab stehen, sind in der nachfolgenden Tabelle aufgeführt. Diese Nebenwirkungen sind nach der Organ-System-Klassifizierung und deren Häufigkeit (häufig <1/10, ≥1/100; gelegentlich <1/100, ≥1/1000, selten <1/1000, ≥1/10000) in Studien, die bei Frühgeborenen und an bronchopulmonaler Dysplasie erkrankten Kindern oder bei Kindern mit angeborenen Herzfehlern durchgeführt wurden (Tabelle 1 und 2), gegliedert.

Tabelle 1

Nebenwirkungen in klinischen Studien zur Prophylaxe bei Frühgeborenen und Kindern mit bronchopulmonaler Dysplasie

Infektionen

Gelegentlich

 

Selten

Infektionen der oberen Atemwege,

Gastroenteritis

Virusinfektionen

Psychiatrische Störungen

Häufig

Reizbarkeit

Störungen des Nervensystem

Gelegentlich

Somnolenz

Atmungsorgane

Gelegentlich

 

Selten

Rhinitis,

Husten

Keuchen

Gastrointestinale Störungen

Gelegentlich

Diarrhoe,

Erbrechen

Funktionsstörungen der Haut und des Unterhautzellgewebes

Gelegentlich

Hautausschlag

Allgemeine Störungen und Reaktionen an der Applikationsstelle

Häufig

 

Selten

Pyrexie,

Reaktionen an der Injektionsstelle

Unbehagen

Untersuchungen

Gelegentlich

Erhöhung der AST,

Veränderungen beim Leberfunktionstest,

Erhöhung der ALT,

Leberenzym erhöht

Studien mit gebrauchsfertiger Injektionslösung

Es wurden zwei klinische Studien durchgeführt, um die gebrauchsfertige Injektionslösung mit der lyophilisierten Formulierung direkt vergleichen zu können. In der ersten Studie erhielten alle 153 frühgeborenen Kinder beide Formulierungen in verschiedenen Sequenzen. In der zweiten Studie erhielten 211 und 202 frühgeborene Kinder oder Kinder mit einer chronischen Lungenkrankheit die gebrauchsfertige Injektionslösung resp. das lyophilisierte Palivizumab. In zwei zusätzlichen Studien wurde die fertige Palivizumab Injektionslösung als eine aktive Kontrolle (3918 pädiatrische Versuchspersonen) verwendet, um einen monoklonalen Antikörper, ein Studienpräparat, für die Prophylaxe einer schwerwiegenden RSV Erkrankung in frühgeborenen Kindern oder Kindern mit einer bronchopulmonalen Dysplasie oder einer signifikanten hämodynamischen kongenitalen Herzkrankheit zu untersuchen. Die in diesen klinischen Studien berichtete Gesamtrate und die Muster der Nebenwirkungen, Studienunterbrüche wegen Nebenwirkungen und die Anzahl Todesfälle, waren konsistent mit den Beobachtungen während des klinischen Entwicklungsprogramms für die lyophilisierte Formulierung. Keine Todesfälle wurden in Verbindung mit Palivizumab gebracht und keine neuen unerwünschten Arzneimittelnebenwirkungen wurden in diesen Studien identifiziert.

Impact-RSV Studie

In der Studie bei Frühgeborenen und Kindern mit bronchopulmonaler Dysplasie konnten keine medizinisch relevanten Unterschiede der Nebenwirkungen nach Körpersystem oder bei der Einteilung der Kinder in Untergruppen nach Geschlecht, Alter, Schwangerschaftswoche, Herkunftsland, Rasse/ethnischen Unterschieden oder Senkung der Serum-Palivizumabkonzentration auf ein Viertel, beobachtet werden. Im Sicherheitsprofil konnten zwischen Kindern mit latenter RSV-Infektion und Kindern, die wegen RSV hospitalisiert waren, keine signifikanten Unterschiede beobachtet werden. Ein Abbruch der Palivizumab-Prophylaxe aufgrund von Nebenwirkungen war selten (0,2%).

Todesfälle waren nicht arzneimittelbedingt und traten in den Placebo- und Palivizumab-Gruppen mit gleicher Häufigkeit auf.

Tabelle 2

Nebenwirkungen in der klinischen Studie zur Prophylaxe bei Kindern mit angeborenen Herzfehlern

Infektionen

Gelegentlich

Selten

Infektionen der oberen Atemwege

Gastroenteritis

Psychiatrische Störungen

Häufig

Reizbarkeit

Störungen des Nervensystem

Gelegentlich

Selten

Lethargie

Psychomotorische Hyperaktivität

Gefässe

Selten

Hämorrhagie

Atmungsorgane

Selten

Rhinitis

Gastrointestinale Störungen

Gelegentlich

Selten

Diarrhoe

Erbrechen,

Obstipation

Funktionsstörungen der Haut und des Unterhautzellgewebes

Gelegentlich

Hautausschlag,

Ekzem

Allgemeine Störungen und Reaktionen an der Applikationsstelle

Häufig

 

Gelegentlich

Reaktionen an der Injektionsstelle,

Pyrexie

Ermüdung

Untersuchungen

Gelegentlich

Erhöhung der ALT,

Erhöhung der AST,

Leberenzym erhöht,

Veränderungen beim Leberfunktionstest

CHD Studie

In der Studie zu angeborenen Herzfehlern wurden keine medizinisch relevanten Unterschiede bei den unerwünschten Arzneimittelwirkungen hinsichtlich des Körpersystems oder bei der Auswertung der Kinder in Untergruppen nach kardialer Kategorie (zyanotisch vs. azyanotisch) festgestellt. Die Inzidenz von schwerwiegenden unerwünschten Ereignissen war in der Palivizumab-Gruppe, verglichen mit der Placebo-Gruppe, signifikant niedriger. Im Zusammenhang mit Palivizumab wurden keine schwerwiegenden unerwünschten Ereignisse berichtet. Die Inzidenzen von Herzoperationen, die als geplant, früher als geplant oder als dringend klassifiziert wurden, waren zwischen den Gruppen ausgeglichen. Mit RSV-Infektionen assoziierte Todesfälle traten bei 2 Patienten in der Palivizumab-Gruppe und bei 4 Patienten in der Placebo-Gruppe auf und standen nicht im Zusammenhang mit dem Arzneimittel.

Unerwünschte Wirkungen nach Markteinführung

Über die folgenden Ereignisse wurde nach Markteinführung von Palivizumab berichtet. Da diese Ereignisse freiwillig von einer Population ungewisser Grösse gemeldet werden, ist es nicht immer möglich, verlässlich die Häufigkeit zu bestimmen oder einen kausalen Zusammenhang mit der Exposition von Palivizumab einwandfrei festzustellen (siehe auch «Warnhinweise und Vorsichtsmassnahmen»).

Atmungsorgane: Apnoe.

Blut- und Lymphsystem: Thrombozytopenie.

Immunsystem: Anaphylaxie, anaphylaktischer Schock (in manchen Fällen mit fatalem Ausgang).

Nervensystem: Krämpfe.

Haut und Unterhautzellgewebe: Urtikaria.

Das Palivizumab-Therapieschema und die unerwünschten Wirkungen wurden bei nahezu 20'000 Kleinkindern, die durch ein «Patient Compliance Register» zwischen 1998 und 2000 erfasst wurden, überwacht. 1250 erfasste Kleinkinder dieser Gruppe erhielten 6 Injektionen, 183 Kleinkinder erhielten 7 Injektionen und 27 Kleinkinder erhielten 8 oder 9 Injektionen. Die bei den Patienten nach der sechsten oder weiteren Dosen beobachteten unerwünschten Wirkungen waren in Art und Häufigkeit ähnlich wie die unerwünschten Wirkungen nach den ersten 5 Dosen.

In einer Beobachtungsstudie, die anhand einer Datenbank nach Zulassung durchgeführt wurde, wurde bei Frühgeborenen, die Palivizumab erhielten, ein geringer Anstieg in der Häufigkeit von Asthma beobachtet; ein ursächlicher Zusammenhang ist jedoch ungewiss.

Immunogenes Potential von Palivizumab

Im Verlauf der ersten Behandlung konnten Antikörper gegen Palivizumab in annähernd 1% der Patienten in der IMpact-RSV-Studie nachgewiesen werden. Die in geringem Ausmass vorhandenen Antikörper waren nur vorübergehend vorhanden und verschwanden trotz fortgesetzter Behandlung mit Palivizumab (1. und 2. Saison), so dass sie während der zweiten Saison in 55/56 Kindern nicht mehr nachgewiesen werden konnten, obwohl 2 Kinder während der ersten Saison einen positiven Befund hatten. Deshalb scheint die Bildung menschlicher Antikörper keine klinische Relevanz zu besitzen. Immunogenität wurde in der Studie zu angeborenen Herzfehlern nicht untersucht.

Antikörper gegen Palivizumab wurden auch in vier zusätzlichen Studien an 4337 mit Palivizumab behandelten Patienten (Kinder, die in der 35. Schwangerschaftswoche oder früher geboren wurden und 6 Monate oder jünger waren, oder die jünger als 24 Monate alt waren mit bronchopulmonarer Dysplasie oder mit haemodynamisch bedeutsamen angeborenen Herzfehlern) untersucht und bei 0% – 1,5% der Patienten zu verschiedenen Studienzeitpunkten beobachtet. Es konnte kein Zusammenhang zwischen der Anwesenheit von Antikörpern und Nebenwirkungen festgestellt werden.

In der Extended Dose Studie wurden bei einem Kind nach der zweiten Dosis Palivizumab vorübergehend niedrige Level von anti-Palivizumab Antikörper festgestellt. Die anti-Palivizumab Antikörper sanken bei der fünften und siebten Dosis auf einen Level unterhalb des messbaren Bereiches.

Im Rahmen einer klinischen Studie erhielten drei Kinder eine Dosis, die über der von 15 mg Palivizumab/kg KG lag. Die verabreichten Dosen betrugen 20,25 mg/kg KG, 21,1 mg/kg KG und 22,27 mg/kg KG. In diesen Fällen wurden keine medizinisch relevanten Folgen festgestellt.

In Postmarketing Berichten wurden Überdosierungen von bis zu 85 mg/kg festgehalten. In einigen Fällen wurden unerwünschte Wirkungen berichtet, welche sich nicht von denen unterschieden, die durch Dosierungen von 15 mg/kg hervorgerufen wurden (siehe «Unerwünschte Wirkungen»). Im Falle einer Überdosierung wird empfohlen, den Patienten auf Zeichen oder Symptome einer unerwünschten Reaktion oder Wirkung zu beobachten, und sofort eine angebrachte Symptom bekämpfende Behandlung einzuleiten.

ATC-Code: J06BB16

Wirkungsmechanismus/Pharmakodynamik

Palivizumab ist ein humanisierter IgG1k monoklonaler Antikörper, der auf das Epitop der A Antigenseite des Fusionsproteins des Respiratory Syncytial Virus (RSV) bindet. Der humanisierte monoklonale Antikörper setzt sich aus humanen (95%) und murinen (5%) Antikörpersequenzen zusammen, besteht aus zwei langen und zwei kurzen Ketten und hat ein Molekulargewicht von ungefähr 148000 Dalton.

Palivizumab besitzt eine neutralisierende und fusionsinhibitorische Aktivität gegenüber den beiden RSV-Subtypen A und B. Durch diese Aktivitäten wird die Replikation des RSV in Laborexperimenten inhibiert.

Obwohl resistente RSV-Stämme in Laborexperimenten isoliert werden können, wurden alle getesteten klinischen RSV-Isolate mittels Palivizumab neutralisiert. Im Cotton-Rattenmodell für RSV-Infektionen führten Palivizumab-Serumkonzentrationen von ungefähr 30 µg/ml zu einer 99%-igen Reduzierung der pulmonalen RSV-Replikation.

Klinische Studien

IMpact-RSV Studie

In einer Placebo-kontrollierten Studie zur Prophylaxe der RSV-Erkrankung bei 1502 Kindern mit erhöhtem Infektionsrisiko (1002 Synagis; 500 Placebo) führten monatliche Verabreichungen von 15 mg Palivizumab/kg KG während 5 Monaten in 55% der Fälle (p ≤0,001) zu einer Reduzierung der RSV-bedingten Krankenhausaufnahmen. In der Placebogruppe betrug die RSV-Hospitalisierungsrate 10,6%. Auf der Basis dieser Daten beträgt die absolute Risikoreduzierung 5,8%, woraus folgt, dass 17 Kinder behandelt werden müssen, um einer Krankenhausaufnahme vorzubeugen. Die Schwere der RSV-Erkrankung bei hospitalisierten Kindern bezogen auf den Aufenthalt (Tage) auf der Intensivstation pro 100 Kinder und Tage unter künstlicher Beatmung pro 100 Kinder wurde durch die Prophylaxe mit Palivizumab nicht beeinflusst.

Insgesamt 222 Kinder wurden in zwei separaten Studien zur Untersuchung der Unbedenklichkeit von Palivizumab bei einer Verabreichung in einer zweiten RSV-Saison einbezogen. Einhundertdrei (103) Kinder erhielten zum ersten Mal monatlich Palivizumab-Injektionen, und 119 Kinder erhielten Palivizumab für zwei aufeinanderfolgende Saisons. Es wurden keine Unterschiede zwischen den Gruppen hinsichtlich der Immunogenität festgestellt. Da die Wirksamkeit von Palivizumab in einem zweiten Behandlungszyklus während einer darauffolgenden RSV-Saison formell in einer Studie mit dieser Zielsetzung nicht untersucht wurde, ist die Relevanz dieser Daten bezüglich der Wirksamkeit unbekannt.

CHD Studie

In einer Placebo-kontrollierten Studie mit 1287 Patienten im Alter von ≤24 Monaten mit hämodynamisch signifikanten, angeborenen Herzfehlern (639 Synagis; 648 Placebo) reduzierte eine monatliche Dosis von 15 mg/kg Synagis über 5 Monate die Inzidenz der RSV-bedingten Krankenhausaufnahme um 45% (p = 0,003) (angeborene Herzkrankheit-Studie). Die Gruppen waren hinsichtlich der zyanotischen und azyanotischen Patienten ausgeglichen. Die RSV-Hospitalisierungsrate lag bei 9,7% in der Placebo-Gruppe und 5,3% in der Synagis-Gruppe. Sekundäre Endpunkte der Wirksamkeit zeigten signifikante Reduzierung in der Synagis-Gruppe verglichen mit Placebo hinsichtlich der Gesamtzahl der Tage eines RSV-bedingten Krankenhausaufenthaltes (56% Reduzierung, p=0,003) und der Gesamtzahl der RSV-Tage mit einem erhöhten zusätzlichen Sauerstoffbedarf (73% Reduzierung, p = 0,014) pro 100 Kinder.

CHD Post Marketing Studie

Es wurde eine retrospektive, nicht interventionelle Beobachtungs- und Kohorten-Studie bei Kindern mit hämodynamisch signifikantem angeborenem Herzfehler (HSCHD) in 32 Zentren in 10 Europäischen Ländern (Österreich, Belgien, Frankreich, Deutschland, Italien, Norwegen, Polen, Slowenien, Spanien, England) durchgeführt. Kinder mit HSCHD im Alter von <24 Monaten bei Verabreichung der ersten Dosis Synagis (N=1009) wurden über einen 8-monatigen Beobachtungszeitraum im Hinblick auf das Auftreten primärer ernsthafter unerwünschter Wirkungen (PSAEs) mit einer historischen Kohorte von entsprechenden Kindern, die ebenfalls die Diagnose HSCHD erhalten hatten, jedoch nicht Synagis während den ersten 24 Monaten erhielten (N=1009), verglichen. Die Kinder stimmten im Alter, der Art der Herzstörung und dem zuvor vorgenommenen korrektiven Herzeingriff überein. Die PSAEs wurden definiert als Infektion, Arrhythmie und Tod.

Infektionen wurden bei Kindern mit Prophylaxe während der 8-monatigen Beobachtungsdauer mit einer tieferen Rate berichtet verglichen mit Kindern ohne Prophylaxe. Die Inzidenz von Arrhythmie und Tod war in beiden Gruppen vergleichbar.

Die Resultate der Studie zeigen kein erhöhtes Risiko für das Auftreten von Infektionen, ernsthaften Arrhythmien oder Tod bei Kindern mit HSCHD in Verbindung mit einer Synagis Prophylaxe verglichen mit entsprechenden Kindern ohne Prophylaxe.

Extended Dose Studie

In einer prospektiven, open-label Safety- und Pharmakokinetik-Studie wurde die Sicherheit, Toleranz und Pharmakokinetik von Palivizumab, bei einer Verabreichung von bis zu siebenmal untersucht. Die Studie wurde in Saudi-Arabien durchgeführt, einer subtropischen Region, wo die RSV-Saison oft länger dauert als in Ländern mit gemässigtem Klima. 18 frühgeborene Kinder (Geburt vor der 34. Schwangerschaftswoche) im Alter von neugeboren bis zu 29 Wochen, mit oder ohne BPD, mit einem Risiko an einer RSV Infektion zu erkranken und Palivizumab naiv, wurden in die Studie eingeschlossen. Palivizumab 15 mg/kg wurde einmal monatlich bis zu 7 Monaten während der RSV-Saison verabreicht.

Die Palivizumab Level in der Extended Dose Studie sind vergleichbar zu denen in der Impact-RSV Studie. Es wurden keine signifikant erhöhten anti-Palivizumab Antikörpertiter beobachtet.

Bei Patienten mit azyanotischem Herzvitium wurde eine Reduktion der Hospitalisationsrate um 58% nachgewiesen versus 29% bei Patienten mit zyanotischem Vitium (p = 0,285). Bei <6 Monate alten Kindern wurde die Hospitalisationsrate von 12,2% auf 6% reduziert, versus 6,3% auf 4,4% bei >6 Monate alten Kindern.

Mikrobiologie

Antivirale Aktivität

Die antivirale Aktivität von Palivizumab wurde in einer Mikroneutralisations-Assay untersucht, in der steigende Antikörperkonzentrationen vor der Zugabe der menschlichen Epithelzellen HEp-2 mit RSV inkubiert wurden. Nach einer Inkubation von 4 bis 5 Tagen wurde RSV-Antigen in einem Enzyme-linked Immunosorbent Assay (ELISA) gemessen. Der Neutralisationstiter (50% effektive Konzentration [EC50]) wird als die Antikörperkonzentration wiedergegeben, die benötigt wird, um den Nachweis an RSV-Antigen um 50% im Vergleich zu nichtbehandelten, Virus-infizierten Zellen zu reduzieren. Palivizumab zeigte mediane EC50-Werte von 0,65 µg/ml (Mittelwert [Standardabweichung] = 0,75 [0,53] µg/ml; n=69, Bereich 0,07–2,89 µg/ml) und 0,28 µg/ml (Mittelwert [Standardabweichung] = 0,35 [0,23] µg/ml; n=35, Bereich 0,03–0,88 µg/ml) gegen klinische Isolate der RSV-Subtypen A bzw. B. Die Mehrzahl der getesteten klinischen RSV-Isolate (n=96) wurde von Probanden aus den USA gesammelt, die restlichen aus Japan (n=1), Australien (n=5) und Israel (n=2). Diese Isolate kodierten die weltweit am häufigsten unter klinischen Isolaten gefundenen RSV-F-Sequenzpolymorphismen.

Resistenz

Palivizumab bindet eine hochkonservierte Region am extrazellulären Bereich des reifen RSV F-Proteins, den man als Antigenseite II oder A Antigenseite bezeichnet, der die Aminosäuren 262 bis 275 umfasst. Es ist nachgewiesen worden, dass alle RSV-Mutanten, die eine Resistenz gegenüber Palivizumab aufweisen, Veränderungen der Aminosäuren in dieser Region des F-Proteins enthalten. Für keine bekannten polymorphen oder nicht-polymorphen Sequenzvariationen ausserhalb der A Antigenseite des RSV F-Proteins wurde nachgewiesen, dass sie zu einer Resistenz des RSV gegenüber einer Neutralisation durch Palivizumab führen. Mindestens eine der mit einer Palivizumab-Resistenz assoziierten Substitutionen, N262D, K272E/Q oder S275F/L, wurde in 8 von 126 klinischen RSV-Isolaten von Probanden, die eine Immunprophylaxe nicht erreichten, identifiziert, was einer kombinierten Resistenz-assoziierten Mutationshäufigkeit von 6,3% entspricht.

Ein Review der klinischen Befunde zeigte keinen Zusammenhang zwischen Sequenzveränderungen der A Antigenseite und dem Schweregrad der RSV-Erkrankung bei Kindern, die eine Immunprophylaxe mit Palivizumab erhielten und eine RSV-Erkrankung der unteren Atemwege entwickelten. Eine Analyse von 254 klinischen RSV-Isolaten, die von Immunprophylaxe-naiven Probanden gesammelten wurden, zeigte zwei mit einer Palivizumab-Resistenz assoziierte Substitutionen (1 mit N262D und 1 mit S275F), was einer Resistenz-assoziierten Mutationshäufigkeit von 0,79% entspricht.

Studie mit gebrauchsfertiger Injektionslösung

Frühgeborene und Kinder mit einer chronischen Lungenerkrankung infolge Frühgeburtlichkeit (CLDP)

Diese Studie wurde in 347 Zentren in Nordamerika, in der EU und 10 anderen Ländern an CLDP Patienten, welche 24 Monate alt oder jünger waren und an frühgeborenen Patienten (35. Schwangerschaftswoche oder weniger), die bei Studienantritt 6 Monate oder jünger waren, durchgeführt. Patienten mit einer hämodynamisch signifikanten koronaren Herzkrankheit wurden von dieser Studie ausgeschlossen und wurden in einer separaten Studie untersucht. In diese Studie wurden Patienten randomisiert, um 5 monatliche Verabreichungen von 15 mg/kg der fertigen Palivizumab Lösung (N=3306) zu erhalten. Dies diente als Aktivkontrolle für einen monoklonalen Antikörper (N=3329) in der Studienphase. Die Patienten wurden über einen Zeitraum von 150 Tagen auf Sicherheit und auf Wirksamkeit überprüft. 98% der Studienobjekte, die Palivizumab erhielten, haben die Studie zu Ende geführt, und 97% haben alle 5 Verabreichungen erhalten. Der primäre Endpunkt war das Auftreten einer RSV Hospitalisation.

Eine RSV Hospitalisation hat sich bei 62 der 3306 (1,9%) der Patienten in der Palivizumabgruppe ereignet. Die RSV Hospitalisationsrate, welche bei Patienten mit einer CLDP Diagnosis beobachtet wurde, betrug 28/723 (3.9%) und bei frühgeborenen Patienten ohne CLDP 34/2583 (1,3%).

CHD Studie 2

Diese Studie wurde in 162 Zentren in Nordamerika, in der EU und in 4 anderen Ländern über zwei RSV Saisons an Patienten, welche 24 Monate oder jünger waren und eine hämodynamisch signifikante KHK haben, durchgeführt. In diese Studie wurden Patienten randomisiert, um 5 monatliche Verabreichungen von 15 mg/kg der fertigen Palivizumab Lösung (N=612) zu erhalten. Dies diente als Aktivkontrolle für einen monoklonalen Antikörper (N=624) in der Studienphase. Die Patienten wurden nach Herzläsionen stratifiziert (zyanotisch vs. andere) und über einen Zeitraum von 150 Tagen auf Sicherheit und Wirksamkeit untersucht. 97% aller Patienten, die Palivizumab erhielten, haben die Studie zu Ende geführt, und 95% haben alle 5 Verabreichungen erhalten. Der primäre Endpunkt war eine Zusammenfassung der Nebenwirkungen und von schwerwiegenden Nebenwirkungen, und der sekundäre Endpunkt war die Inzidenz einer RSV Hospitalisation. Die Inzidenz einer RSV Hospitalisation betrug 16 aus 612 (2.6%) in der Palivizumabgruppe.

In klinischen Studien mit erwachsenen Probanden zeigte Palivizumab ein, in Bezug auf das Verteilungsvolumen (Durchschnitt 57 ml/kg) und die Halbwertzeit (Durchschnitt 18 Tage), einem humanen IgG1-Antikörper ähnliches pharmakologisches Profil. In Prophylaxe-Studien bei Frühgeborenen und Kindern mit bronchopulmonaler Dysplasie betrug die durchschnittliche Halbwertzeit von Palivizumab 20 Tage. Die nach den monatlichen, intramuskulären Gaben von 15 mg Palivizumab/kg KG ermittelten mittleren Serumkonzentrationen lagen am 30. Tag bei ungefähr 40 µg/ml nach der ersten, bei ungefähr 60 µg/ml nach der zweiten und bei ungefähr 70 µg/ml nach der dritten und vierten Injektion. In der Studie bei Kindern mit angeborenen Herzfehlern wurden am 30. Tag nach der monatlichen intramuskulären Dosis von 15 mg/kg Serumtalkonzentrationen ermittelt. Die gemessenen mittleren Werte lagen hierbei nach der ersten Injektion bei 55 µg/ml und ungefähr 90 µg/ml nach der vierten Injektion.

In der Studie an Kindern mit angeborener Herzkrankheit lag die mittlere Serumkonzentration von Palivizumab bei den 139 Kindern der Palivizumab-Gruppe, die einen kardio-pulmonalen Bypass hatten und von denen gepaarte Serumproben verfügbar waren, bei ungefähr 100 µg/ml präoperativ und sank postoperativ auf ungefähr 40 µg/ml.

Eine prospektive, open-label Phase II Studie zur Evaluation von Pharmakokinetik, Sicherheit und Immunogenität nach Verabreichung von 7 Dosen Palivizumab innerhalb einer RSV-Saison zeigte, dass adäquate mittlere Palivizumab Level bei allen 18 in die Studie eingeschlossenen Kindern erreicht wurden.

Gebrauchsfertige Injektionslösung

Die Pharmakokinetik und Sicherheit der Palivizumab gebrauchsfertiger Injektionslösung und Palivizumab lyophilisierten Formulierung nach einer intramuskularen Verabreichung von 15 mg pro kg wurden in einer cross-over Studie in 153 Kindern, welche 6 Monate oder jünger  und Frühgeburten waren (35. Schwangerschaftswoche oder weniger), untersucht. Die Resultate dieser Studie wiesen darauf hin, dass die Serumtalkonzentrationen  der gebrauchsfertigen Injektionslösung und der lyophilisierten Formulierung ähnlich waren.

Toxikologische Studien in Cynomolgus-Affen (Einzeldosen bis max. 30 mg/kg; entsprechend einer humanen Äquivalenzdosis, HED, von 10 mg/kg), in Kaninchen (Einzeldosen bis max. 50 mg/kg; entsprechend einer HED von 16 mg/kg) und Ratten (Einzeldosen bis max. 840 mg/kg; entsprechend einer HED von 135 mg/kg) zeigten keine signifikanten pathologischen Befunde.

Studien mit Palivizumab in Nagetieren ergaben keine Hinweise auf eine Beschleunigung der RSV Replikation, eine RSV-induzierte Pathologie oder eine Entwicklung von RSV-Mutanten unter den gewählten experimentellen Bedingungen.

Inkompatibilitäten

Synagis darf nicht mit anderen Arzneimitteln oder Lösungsmitteln gemischt werden.

Beeinflussung diagnostischer Methoden

Palivizumab kann möglicherweise  immunologische Tests zur Diagnose von RSV beeinflussen, wie z.B. einzelne Tests, die auf einem Antigennachweis basieren. Zudem hemmt Palivizumab die Virusreplikation in Zellkulturen und kann dadurch mit Viruskultur-Assays interferieren. Palivizumab hat keinen Einfluss auf Tests, die auf der reversen Transkriptase-Polymerase-Kettenreaktion (RT-PCR) basieren.

Die Beeinflussung der Prüfverfahren könnte zu falsch-negativen Resultaten bei der RSV-Diagnostik führen. Daher sollten diagnostische Testergebnisse in Verbindung mit klinischen Befunden betrachtet werden, um medizinische Entscheidungen zu unterstützen.

Haltbarkeit

Das Medikament darf nur bis zu dem auf der Verpackung mit «EXP» angegebenen Verfalldatum verwendet werden.

Die  gebrauchsfertige Palivizumab Injektionslösung ist nur zur einmaligen Anwendung bestimmt und enthält kein Konservierungsmittel.

Besondere Lagerungshinweise

Zwischen 2 und 8 °C in der Originalverpackung und ausser Reichweite von Kindern aufbewahren. Nicht einfrieren.

Hinweise für die Handhabung

GEBRAUCHSFERTIGE INJEKTIONSLÖSUNG – Anwendungsinstruktionen (jede Durchstechflasche enthält 100 mg/ml Lösung in 0,5 ml oder 1 ml)

Die 0,5 ml wie auch die 1 ml Durchstechflasche enthalten eine Überfüllung, um die Entnahme von 50 mg oder 100 mg zu ermöglichen.

  • Verdünnen Sie das Produkt NICHT.
  • Schütteln Sie die Durchstechflasche nicht.
  • Für die Verabreichung entfernen Sie den Deckel von der Durchstechflasche und reinigen Sie den Stopper mit 70% Ethanol oder Äquivalentem. Führen Sie die Nadel in die Durchstechflasche und entnehmen Sie eine entsprechende Menge in die Spritze.
  • Palivizumab enthält keine Konservierungsmittel und sollte unverzüglich nach der Entnahme in die Spritze verabreicht werden.
  • Durchstechflasche zum einmaligen Gebrauch. Führen Sie die Nadel nicht wieder in die Durchstechflasche nachdem Sie schon von der Lösung entnommen haben. Verwerfen Sie den ungebrauchten Inhalt.
  • Die Palivizumablösung darf nicht mit anderen Arzneimitteln oder Lösungen gemischt werden.

65695 (Swissmedic).

AbbVie AG, 6330 Cham

Juli 2016.

Principe actif

Anticorps monoclonaux humanisés contre le virus respiratoire syncytial (VRS).

Palivizumab 50 mg/0,5 ml ou 100 mg/1,0 ml.

Excipients

25 mM d'histidine et 1,6 mM de glycine.

La solution est transparente ou légèrement opalescente.

Solution injectable prête à l'emploi (flacon)

Un flacon de solution stérile de palivizumab en concentration de 50 mg/0,5 ml ou de 100 mg/1,0 ml.

Indications prouvées

Prévention des graves infections respiratoires basses dues au VRS qui nécessiteraient une hospitalisation pour

  • l'enfant prématuré (né à 35 semaines ou moins de grossesse) et âgé de moins de 6 mois au début de l'épidémie saisonnière de VRS,
  • l'enfant de moins de 2 ans souffrant de dysplasie broncho-pulmonaire (DBP) ayant dû subir un traitement anti-DBP au cours des 6 derniers mois, ainsi que
  • l'enfant atteint d'une cardiopathie congénitale importante sur le plan hémodynamique.

Posologie recommandée

La posologie recommandée est de 15 mg de palivizumab/kg de poids corporel (PC).

Celle-ci doit être administrée une fois par mois pendant la période de risque accru d'infections au VRS dans la population. Si possible, la première dose devrait être administrée avant le début de la saison de l'épidémie de VRS, et les doses suivantes, chaque mois pendant la durée de cette saison.

Chez l'enfant traité au palivizumab et hospitalisé avec une infection au VRS, il est recommandé, pour éviter le risque d'une nouvelle hospitalisation, de poursuivre l'administration mensuelle de Synagis pendant toute la durée de la saison épidémique de VRS.

Chez l'enfant ayant subi une chirurgie avec circulation extra-corporelle, il est recommandé d'administrer une dose de 15 mg/kg de palivizumab dès que l'état de l'enfant est stabilisé après l'intervention chirurgicale afin d'assurer des taux sériques adéquats de palivizumab. Au cours du reste de la saison épidémique du VRS, les doses suivantes devraient être administrées mensuellement pour l'enfant présentant un haut risque d'infections au VRS (se référer également à la «Pharmacocinétique»).

Mode d'administration

Le palivizumab est administré à raison de 15 mg/kg de PC une fois par mois par voie intramusculaire; de préférence sur la face antéro-externe de la cuisse. Le muscle fessier ne doit pas être utilisé systématiquement comme site d'injection en raison du risque de lésion du nerf sciatique. L'injection doit être pratiquée selon les conditions habituelles d'asepsie. Dose mensuelle = poids du patient (kg) x 15 mg/kg ÷ 100 mg/ml de palivizumab. La dose doit être fractionnée si le volume à injecter dépasse 1 ml.

L'efficacité de Synagis n'a pas été étudiée pour les doses de moins de 15 mg/kg ou pour les intervalles d'administration de plus d'un mois pendant la saison du VRS.

Pour les informations concernant la manipulation, se reporter au chapitre «Remarques particulières».

Ne pas mélanger la solution injectable prête à l'emploi avec la formule lyophilisée.

Le Synagis ne doit pas être administré chez l'enfant ayant une hypersensibilité connue au palivizumab, à tout autre composant de la formulation ou à d'autres anticorps monoclonaux humanisés.

Mises en garde et précautions

Des réactions allergiques, y compris de très rares cas d'anaphylaxie et de choc anaphylactique ont été rapportées après administration de palivizumab. Après la survenue de réactions allergiques graves, le traitement par palivizumab doit être arrêté. Dans quelques cas, une issue fatale a été rapportée (voir «Effets indésirables»).

Avant chaque administration du médicament, il faut demander comment les administrations précédentes ont été tolérées par le patient.

Pour le cas d'une éventuelle réaction sévère d'hypersensibilité (y compris anaphylaxie et choc anaphylactique), il faut que les médicaments, l'équipement et le personnel compétent pour une intervention immédiate soient disponibles après l'administration de palivizumab.

Une infection aiguë modérée à sévère ou une maladie fébrile peut justifier l'ajournement de l'administration de Synagis, à moins que le médecin n'estime que le report de l'administration de Synagis présente un risque encore plus grand. Une maladie fébrile légère, telle qu'une infection légère des voies respiratoires supérieures, ne nécessite généralement pas de différer l'administration de Synagis.

Comme pour toute injection intramusculaire, le Synagis doit être également administré avec prudence chez les patients présentant une thrombopénie ou d'autres troubles de la coagulation.

L'efficacité de palivizumab administré à des patients au cours d'un deuxième traitement, pendant la saison épidémique de VRS suivante, n'a pas été formellement évaluée au cours d'un essai clinique réalisé à cette fin.

Le risque possible de survenue d'infections à VRS plus sévères pendant la saison qui suit celle où les patients ont été traités par le palivizumab n'a pas été écarté de façon concluante par des études réalisées pour évaluer ce point particulier.

La tolérance et l'efficacité de Synagis n'ont pas été démontrées pour le traitement des maladies acquises dues au VRS.

Les flacons à usage unique contenant la solution injectable prête à l'emploi de Synagis sont destinés exclusivement à un usage unique et ne contiennent aucun agent conservateur.

Aucune étude formelle des interactions médicamenteuses n'a été réalisée, aucune interaction n'a été rapportée à ce jour.

Au cours d'une étude clinique contrôlée de phase III, menée sur un nombre comparable d'enfants dans les groupes placebo et Synagis à qui l'on avait administré les vaccins habituels à l'enfance ou le vaccin antigrippal ou des broncho-dilatateurs ou des corticostéroïdes, aucune augmentation notable des effets indésirables n'a été observée dans le groupe Synagis.

Du fait que l'anticorps monoclonal palivizumab est spécifique du VRS, le Synagis ne devrait pas interférer avec la réponse immunitaire au vaccin.

Synagis n'est pas indiqué chez l'adulte et aucune étude de la reproduction chez l'animal n'a été menée. Par conséquent, on ne sait pas si le palivizumab a un effet indésirable sur le fœtus, lorsqu'il est administré à la femme enceinte ou s'il influence la capacité de reproduction.

Sans objet.

Les effets indésirables rapportés au cours des études de prophylaxie menées en pédiatrie ont été comparables dans les groupes placebo et palivizumab. Dans leur majorité, les effets indésirables ont été transitoires et de sévérité légère à modérée.

Les effets indésirables cliniques et les anomalies biologiques, avec une relation causale au moins possible au palivizumab, sont présentés dans le tableau ci-dessous par classe de système d'organes selon l'échelle de fréquence suivante: fréquents <1/10, ≥1/100; occasionnels <1/100, ≥1/1000; rares <1/1000, ≥1/10'000). Ils ont été rapportés au cours d'études menées chez des enfants prématurés atteints de dysplasie broncho-pulmonaire ou chez des enfants atteints de cardiopathie congénitale (tableau 1 et 2 respectivement).

Tableau 1

Effets indésirables rapportés au cours des études cliniques de prophylaxie chez les enfants prématurés et chez les enfants atteints de dysplasie broncho-pulmonaire

Infections et infestations

occasionnels

 

rares

infections des voies respiratoires

supérieures, gastroentérite

infections virales

Affections psychiatriques

fréquents

irritabilité

Affections du système nerveux

occasionnels

somnolence

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

occasionnels

rares

rhinite, toux

respiration sifflante

Affections gastro-intestinales

occasionnels

diarrhée,

vomissements

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

occasionnels

éruption cutanée

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

fréquents

 

rares

pyrexie, réactions au niveau

du site d'injection

malaise

Investigations

occasionnels

augmentation du taux d'ASAT,

anomalies des tests de la fonction hépatique,

augmentation du taux d'ALAT

augmentation du taux d'enzyme hépatique

Études avec la solution injectable prête à l'emploi

Deux études cliniques ont été effectuées pour permettre une comparaison directe entre la solution injectable prête à l'emploi et la formule lyophilisée. Dans la première étude, tous les 153 enfants prématurés ont reçu chacune des deux formules dans différentes séquences. Dans la deuxième étude, 211 et 202 enfants prématurés ou souffrant d'une maladie pulmonaire chronique ont reçu respectivement la solution injectable prête à l'emploi, et le palivizumab lyophilisé. Dans deux études supplémentaires, la prête à l'emploi palivizumab solution a été utilisée en tant que comparateur actif (3918 sujets pédiatriques) pour évaluer un anticorps monoclonal (médicament étudié) utilisé dans la prévention de la maladie sévère à VRS chez les enfants prématurés et les enfants atteints d'une dysplasie pulmonaire ou d'une cardiopathie congénitale hémodynamiquement significative. L'incidence totale et la répartition des effets indésirables, arrêts prématurés dus aux effets indésirables et cas de décès étaient en accord avec les observations faites dans le cadre du programme clinique de développement de la formule lyophilisée. Aucun décès n'a été mis en rapport avec le palivizumab et aucun nouvel effet indésirable n'a été identifié dans ces études.

Étude IMpact-RSV

L'étude menée chez les enfants prématurés et les enfants atteints de dysplasie broncho-pulmonaire n'a révélé aucune différence médicalement significative des effets indésirables par systèmes d'organes ou par sous-groupes d'enfants définis en fonction du sexe, de l'âge, de l'âge gestationnel, du pays d'origine et de l'appartenance ethnique, ou lors de la baisse de trois quarts de la concentration sérique de palivizumab. Aucune différence significative du profil de sécurité n'a été observée entre les enfants ayant une infection latente due au VRS et ceux hospitalisés pour une infection au VRS. Les interruptions de la prophylaxie à base de palivizumab dues à des événements indésirables ont été rares (0,2%).

Des cas de décès n'ont pas été reliés au médicament et ont été équivalents dans les groupes placebo et palivizumab.

Tableau 2

Effets indésirables rapportés au cours des études cliniques de prophylaxie chez les enfants atteints de cardiopathie congénitale

Infections et infestations

occasionnels

 

rares

infections des voies respiratoires

supérieures

gastroentérite

Affections psychiatriques

fréquents

irritabilité

Affections du système nerveux

occasionnels

rares

léthargie

hyperactivité psychomotrice

Affections vasculaires

rare

hémorragie

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

rares

rhinite

Affections gastro-intestinales

occasionnels

rares

diarrhée

vomissements, constipation

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

occasionnels

éruption cutanée,

eczéma

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

fréquents

 

occasionnels

réactions au niveau du site d'injection,

pyrexie

fatigue

Investigations

occasionnels

augmentation du taux d'ALAT

augmentation du taux d'ASAT

augmentation du taux d'enzyme hépatique

anomalies des tests de la fonction hépatique

Étude CHD

Dans l'étude menée chez les enfants atteints de cardiopathie congénitale, aucune différence médicalement significative des effets indésirables n'a été observée dans la comparaison par systèmes d'organes ou dans l'analyse par sous-groupes d'enfants définis en fonction de la catégorie cardiaque (avec ou sans cyanose). L'incidence d'effets indésirables graves a été significativement plus faible dans le groupe sous palivizumab que dans le groupe sous placebo. Aucun effet indésirable grave lié au palivizumab n'a été rapporté. Les incidences des chirurgies cardiaques qui se sont soit déroulées aux dates programmées, soit ont dû être avancées, soit ont été exécutées en urgence, ont été équilibrées entre les deux groupes. Des cas de décès associés aux infections au VRS  survenues chez deux patients dans le groupe palivizumab et 4 patients dans le groupe placebo n'étaient pas en rapport avec le médicament.

Effets indésirables après la mise sur le marché

Les événements suivants ont été rapportés après la mise sur le marché du palivizumab. Étant donné que ces événements ont été annoncés volontairement par une population de taille incertaine, il n'est pas toujours possible d'estimer de façon fiable la fréquence ou une relation causale avec l'exposition au palivizumab (voir aussi «Mises en garde et précautions»).

Organes respiratoires: apnée.

Systèmes sanguin et lymphatique: thrombocytopénie.

Système immunitaire: anaphylaxie, choc anaphylactique (avec une issue fatale dans quelques cas).

Système nerveux: convulsions.

Peau et tissu sous-cutané: urticaire.

Le schéma thérapeutique du palivizumab et ses effets indésirables ont été observés chez près de 20'000 enfants, selon les données d'un «Patient Compliance Register» rassemblées entre 1998 et 2000. 1250 enfants de ce groupe avaient reçu 6 injections, 183 enfants avaient reçu 7 injections et 27 avaient reçu 8 ou 9 injections. Les effets indésirables observés chez ces patients à partir de la sixième administration étaient de type et de fréquence similaires à ceux des effets indésirables après les 5 premières administrations.

Dans une étude observationnelle effectuée en utilisant une base de données post-commercialisation, une incidence d'asthme légèrement accrue a été constatée chez les prématurés ayant reçu du palivizumab. Un rapport causal reste cependant incertain.

Potentiel immunogène du palivizumab

Durant le premier traitement, des anticorps anti-palivizumab ont été observés chez approximativement 1% des patients durant l'étude IMpact-RSV. Cet effet a été transitoire, de faible titre et a disparu malgré la poursuite du traitement au palivizumab (première et seconde saison épidémique), et n'a pas été détecté durant la seconde saison chez 55/56 enfants, bien que 2 enfants aient eu des titres d'anticorps durant la première saison. La formation d'anticorps humains semble donc ne pas avoir une importance clinique significative. L'immunogénicité n'a pas été étudiée dans l'étude sur la cardiopathie congénitale.

Les anticorps dirigés contre le palivizumab ont également été examinés dans quatre études supplémentaires réalisées auprès de 4337 patients traités par le palivizumab (enfants nés la 35ème semaine de gestation ou plus tôt, âgés de 6 mois ou moins, ou enfants âgés de moins de 24 mois et présentant une dysplasie broncho-pulmonaire ou une cardiopathie congénitale significative sur le plan hémodynamique). Ces anticorps ont été observés chez 0% à 1,5% des patients à différents moments des études. Aucune corrélation n'a pu être constatée entre la présence des anticorps et la survenue d'effets indésirables.

Au cours d'une étude de dose étendue, chez un enfant, après la deuxième administration de palivizumab, des concentrations transitoirement plus faibles d'anticorps anti-palivizumab ont été constatées. Les anticorps anti-palivizumab ont chuté à la cinquième et à la septième administration, rejoignant un niveau inférieur au domaine détectable.

Au cours d'un essai clinique, trois enfants ont reçu une dose excessive, dépassant 15 mg de palivizumab/kg de PC. Les doses administrées étaient de 20,25 mg/kg de PC, 21,1 mg/kg de PC et 22,27 mg/kg de PC. Dans ces cas, il n'a pas été observé de consequence médicale significative.

Des surdosages allant jusqu'à 85 mg/kg de poids corporel ont été rapportés dans le cadre de la surveillance postcommercialisation. Dans certains cas, des effets indésirables ont été rapportés. Ces effets indésirables n'étaient pas différents de ceux observés avec des doses de 15 mg/kg (voir «Effets indésirables»). Dans le cas d'un surdosage, il est recommandé d'observer les patients à la recherche de signes et symptômes d'effets ou réactions indésirables et d'initier immédiatement le traitement symptomatique approprié.

Code ATC: J06BB16

Mécanisme d'action/Pharmacodynamique

Le palivizumab est un anticorps monoclonal humanisé de type IgG1k, qui se lie à l'épitope du site antigénique A de la protéine de fusion du virus respiratoire syncytial (VRS). Cet anticorps monoclonal humanisé est composé de séquences d'anticorps humains (95%) et murins (5%), il est composé de deux chaînes longues et de deux chaînes courtes et a une masse moléculaire d'environ 148000 daltons.

Le palivizumab exerce une puissante activité neutralisante et d'inhibition de fusion vis-à-vis des deux sous-types des chaînes A et B du VRS.  La réplication du VRS est inhibée par ces activités au cours d'expériences en laboratoire.

Bien que des souches résistantes au VRS aient été isolées au cours d'expériences en laboratoire, tous les isolats cliniques du VRS testés ont été neutralisés par le palivizumab. Dans le modèle du rat du coton pour les infections du VRS, les concentrations sériques d'environ 30 µg/ml de palivizumab réduisent de 99% la réplication pulmonaire du VRS.

Essais cliniques

Étude IMpact-RSV

Dans un essai contrôlé versus placebo sur la prévention de l'infection au VRS, réalisé chez 1502 enfants à haut risque d'infection (1002 sous Synagis; 500 sous placebo), l'administration mensuelle de 15 mg de palivizumab/kg de PC pendant 5 mois a réduit dans 55% des cas (p ≤ 0,001) l'incidence des hospitalisations liées au VRS. Le taux d'hospitalisations liées au VRS dans le groupe sous placebo était de 10,6%. Sur la base de ces données, la réduction du risque absolu est de 5,8%, ce qui signifie que 17 enfants doivent être traités pour prévenir une hospitalisation. La sévérité de l'infection due au VRS chez les enfants hospitalisés malgré la prophylaxie par le palivizumab n'a pas été influencée ni en terme de journées de séjour en unité de soins intensifs pour 100 enfants, ni en terme de jours de ventilation pour 100 enfants.

Un total de 222 enfants a été inclus dans deux études séparées pour évaluer l'innocuité du palivizumab quand il est administré pendant une deuxième saison épidémique du VRS. Cent trois enfants (103) ont reçu des injections mensuelles de palivizumab pour la première fois et 119 enfants ont reçu du palivizumab pendant deux saisons épidémiques consécutives. Aucune différence entre les groupes concernant l'immunogénicité n'a été observée. Etant donné que l'efficacité du palivizumab administré aux patients au cours d'un deuxième traitement durant la saison épidémique du VRS suivante n'a pas été formellement évaluée au cours d'un essai clinique réalisé à cette fin, la pertinence de ces données en terme d'efficacité n'est pas connue.

Étude CHD

Dans un essai contrôlé contre un placebo, mené chez 1287 patients âgés de 24 mois et moins, et atteints de cardiopathie congénitale significative sur le plan hémodynamique (639 Synagis; 648 placebo), une dose mensuelle de 15 mg/kg de Synagis pendant 5 mois a diminué l'incidence d'hospitalisations dues au VRS de 45% (p=0,003) (étude sur les cardiopathies congénitales). Les groupes de patients cyanosés et non cyanosés étaient équilibrés. Le taux d'hospitalisations dû au VRS était de 9,7% dans le groupe sous placebo et de 5,3% dans le groupe sous Synagis. Les critères secondaires d'efficacité ont révélé dans le groupe sous Synagis des réductions significatives du nombre total de journées d'hospitalisation dues au VRS (56% de réduction, p=0,003) et du nombre total de journées d'oxygénothérapie dues au VRS (73% de réduction, p = 0,014) pour 100 enfants, en comparaison avec le groupe sous placebo.

Étude sur les cardiopathies congénitales (CHD, congenital heart disease) réalisée après la mise sur le marché du vaccin

Une étude rétrospective, non interventionnelle d'observation et de cohorte chez des enfants présentant une cardiopathie congénitale accompagnée d'insuffisance hémodynamique significative a été réalisée dans 32 centres situés dans 10 pays européens (Autriche, Belgique, France, Allemagne, Italie, Norvège, Pologne, Slovénie, Espagne, Angleterre). Sur une période d'observation de 8 mois, des enfants âgés de moins de 24 mois présentant une cardiopathie congénitale accompagnée d'insuffisance hémodynamique significative et ayant reçu la première dose de Synagis (n=1009) ont été comparés, en ce qui concerne les effets indésirables graves (EIG) primaires, à une cohorte historique d'enfants porteurs du même diagnostic mais n'ayant pas reçu de Synagis au cours de leurs 24 premiers mois de vie (n=1009). Les deux groupes d'enfants étaient similaires pour l'âge, le type de trouble cardiaque et d'intervention cardiaque corrective réalisée préalablement. Les EIG définis étaient les suivants: infection, arythmie et décès.

Des taux plus faibles d'infections pendant la durée d'observation de 8 mois ont été rapportés chez les enfants recevant une prophylaxie que chez ceux non soumis à cette prophylaxie par Synagis. L'incidence de l'arythmie et du décès était comparable dans les deux groupes.

Les résultats de l'étude chez des enfants atteints de cardiopathie congénitale accompagnée d'insuffisance hémodynamique significative, montrent l'absence de risque accru de survenue d'infection, d'arythmie ou de décès suite à une prophylaxie par Synagis, comparativement à des enfants présentant le même tableau clinique non traités préventivement par Synagis.

Étude à doses réitérées

Au cours d'une étude prospective en ouvert sur la sécurité et la pharmacocinétique, la sécurité, la tolérance et la pharmacocinétique du palivizumab administré au maximum sept fois ont été étudiées. Cette étude a été réalisée en Arabie Saoudite, région subtropicale, où la saison du VRS est souvent plus longue que dans les pays tempérés. 18 enfants prématurés (nés avant la 34e semaine de grossesse), de la naissance à 29 semaines, avec ou sans DBP, présentant un risque d'infection par le VRS et n'ayant jamais reçu de palivizumab ont été inclus à l'étude. Palivizumab 15 mg/kg a été administré une fois par mois pendant jusqu'à 7 mois pendant la saison du VRS.

Les niveaux de palivizumab dans l'étude avec des administrations répétées sont comparables à ceux dans l'étude Impact-RSV. Une augmentation significative des concentrations d'anticorps anti-palivizumab n'a pas été observée.

Chez les patients atteints de malformation cardiaque non cyanogène, une réduction du taux d'hospitalisation de 58% a été démontrée par rapport à 29% chez les patients souffrant de malformation cyanogène (p = 0,285). Chez les enfants âgés de moins de 6 mois, le taux d'hospitalisation a été réduit de 12,2% à 6%, contre 6,3% à 4,4% chez les enfants âgés de plus de 6 mois.

Microbiologie

Activité antivirale

L'activité antivirale du palivizumab a été examinée à l'aide d'un test de microneutralisation avec incubation de concentrations croissantes d'anticorps avec le VRS avant l'ajout des cellules épithéliales humaines HEp-2. Après une incubation de 4 à 5 jours, l'antigène du VRS a été mesuré à l'aide d'un test immunoenzymatique (ELISA). Le titre neutralisant (concentration efficace de 50% [CE50]) indique la concentration d'anticorps nécessaire pour réduire la détection de l'antigène du VRS de 50% en comparaison avec les cellules non traitées infectées par le virus. Le palivizumab a présenté des valeurs CE50 médianes de 0,65 µg/ml (moyenne [écart-type] = 0,75 [0,53] µg/ml; n = 69, intervalle de 0,07 à 2,89 µg/ml) et de 0,28 µg/ml (moyenne [écart-type] = 0,35 [0,23] µg/ml; n = 35, intervalle de 0,03 à 0,88 µg/ml) contre les isolats cliniques du VRS de sous-types A et B. La majorité des isolats cliniques de VRS testés (n = 96) avaient été obtenus chez des sujets aux États-Unis; les isolats restants venaient du Japon (n = 1), d'Australie (n = 5) et d'Israël (n = 2). Ces isolats correspondaient aux codages des polymorphismes les plus souvent trouvés parmi les isolats cliniques pour la protéine F du VRS.

Résistance

Le palivizumab se lie à une région hautement conservée du domaine extracellulaire de la protéine F mature du VRS, appelée site antigénique II ou A, qui contient les acides aminés 262 à 275. Il a été démontré que tous les mutants du VRS présentant une résistance au palivizumab contiennent des modifications d'acides aminés dans cette région de la protéine F. La capacité de causer une résistance du VRS à la neutralisation par le palivizumab n'est démontrée pour aucune variation polymorphique ou non de la séquence hors du site antigénique A de la protéine F du VRS. Au moins une des substitutions associées à une résistance au palivizumab – N262D, K272E/Q ou S275F/L – a été identifiée dans 8 sur 126 isolats cliniques du VRS obtenus chez des sujets n'ayant pas atteint une immunoprophylaxie, ce qui correspond à une fréquence de 6,3% des mutations associées à une résistance combinée.

Un examen des résultats cliniques n'a pas révélé de corrélation entre les modifications de séquence du site antigénique A et la sévérité de l'infection à VRS chez les enfants ayant reçu une immunoprophylaxie par le palivizumab et développé une infection des voies respiratoires inférieures due au VRS. Une analyse de 254 isolats cliniques du VRS obtenus chez des sujets naïfs d'immunoprophylaxie a révélé deux substitutions associées à une résistance au palivizumab (1 substitution N262D et 1 substitution S275F), ce qui correspond à une fréquence de 0,79% des mutations associées à une résistance.

Études avec la solution injectable prête à l'emploi

Enfants prématurés et enfants atteints d'une pneumopathie chronique due à la naissance prématurée (CLDP)

Cette étude a été effectuée dans 347 centres (Amérique du Nord, UE et 10 autres pays) auprès de patients atteints de CLDP qui étaient âgés de 24 mois ou moins et de patients prématurés (35e semaine de la grossesse ou moins) qui étaient âgés de 6 mois ou moins lors de leur inclusion à l'étude. Les patients atteints d'une cardiopathie coronarienne hémodynamiquement significative étaient exclus de cette étude; ils ont été évalués dans une étude séparée. Dans cette étude, les patients ont été randomisés pour recevoir 5 administrations mensuelles de prête à l'emploi palivizumab solution à raison de 15 mg/kg (N = 3306) en tant que comparateur actif pour l'évaluation d'un anticorps monoclonal (N = 3329) pendant la période d'étude. Les patients ont été examinés sur une période de 150 jours quant à la sécurité et l'efficacité du traitement. 98% des sujets sous palivizumab ont complété l'étude et 97% ont reçu toutes les 5 administrations. Le critère primaire était défini comme la nécessité d'une hospitalisation due au VRS.

Une hospitalisation due au VRS a été enregistrée chez 62 sur 3306 (1,9%) des patients du groupe sous palivizumab. Le taux d'hospitalisations dues au VRS était de 28/723 (3,9%) chez les participants avec diagnostic de CLDP et de 34/2583 (1,3%) chez les participants prématurés sans CLDP.

Étude CHD 2

Cette étude a été effectuée dans 162 centres (Amérique du Nord, UE et 4 autres pays) sur deux saisons de VRS auprès de patients qui étaient âgés de 24 mois ou moins et présentaient une cardiopathie coronarienne hémodynamiquement significative. Dans cette étude, les patients ont été randomisés pour recevoir 5 administrations mensuelles de prête à l'emploi palivizumab solution à raison de 15 mg/kg (N = 612) en tant que comparateur actif pour l'évaluation d'un anticorps monoclonal (N = 624) pendant la période d'étude. Les patients ont été stratifiés en fonction des lésions cardiaques (avec vs sans cyanose) et examinés sur une période de 150 jours quant à la sécurité et l'efficacité du traitement. 97% des sujets sous palivizumab ont complété l'étude et 95% ont reçu toutes les 5 administrations. Le critère primaire était la synthèse des effets indésirables et les effets indésirables sévères; le critère secondaire était défini comme l'incidence d'hospitalisations dues au VRS. L'incidence des hospitalisations dues au VRS était de 16 sur 612 (2,6%) dans le groupe recevant du palivizumab.

Dans les études cliniques menées chez des adultes volontaires, le palivizumab a présenté un profil pharmacocinétique comparable à celui d'un anticorps humain de type IgG1 en ce qui concerne le volume de distribution (moyenne 57 ml/kg) et la demi-vie (moyenne 18 jours). Dans les études de prophylaxie menées chez des enfants prématurés et des enfants atteints de dysplasie broncho-pulmonaire, la demi-vie moyenne de palivizumab a été de 20 jours. L'administration mensuelle de doses intramusculaires de 15 mg de palivizumab/kg de PC a donné des concentrations sériques moyennes à 30 jours d'environ 40  µg/ml après la première injection, d'environ 60 µg/ml après la deuxième injection et d'environ 70 µg/ml après les troisième et quatrième injections. Dans l'étude menée sur les enfants souffrant de cardiopathie congénitale, les concentrations sériques résiduelles obtenues 30 jours après l'administration des doses intramusculaires mensuelles de 15 mg/kg ont été analysées. Les valeurs moyennes mesurées étaient de 55 µg/ml après la première injection et d'environ 90 µg/ml après la quatrième injection.

Dans l'étude réalisée chez des enfants atteints de cardiopathie congénitale, parmi lesquels 139 enfants du groupe palivizumab ayant eu une circulation extra-corporelle et pour lesquels les concentrations sériques de palivizumab étaient disponibles, la concentration moyenne sérique de palivizumab était d'environ 100 µg/ml avant l'opération et a diminué jusqu'à environ 40 µg/ml après l'opération.

Une étude de phase II prospective en ouvert sur l'évaluation de la pharmacocinétique, de la sécurité et de l'immunogénicité après administration de 7 doses de palivizumab au cours d'une saison du VRS a montré que des concentrations moyennes adéquates de palivizumab ont pu être atteintes chez les 18 enfants inclus à l'étude.

Solution injectable prête à l'emploi

La pharmacocinétique et la sécurité de palivizumab solution injectable prête à l'emploi et de la formule lyophilisée de palivizumab administrées par injection intramusculaire de 15 mg/kg ont été évaluées dans une étude croisée auprès de 153 enfants qui étaient âgés de 6 mois ou moins ou prématurés (35e semaine de gestation ou moins). Les résultats de cette étude suggèrent que les concentrations sériques minimales étaient similaires avec la solution injectable prête à l'emploi et la formule lyophilisée.

Des études de la toxicité d'une dose unique réalisées chez le singe cynomolgus (dose unitaire maximale 30 mg/kg, correspondant à une dose équivalente humaine [DEH] de 10 mg/kg), le lapin (dose unitaire maximal 50 mg/kg, correspondant à une dose équivalente humaine [DEH] de 16 mg/kg) et le rat (dose unitaire maximale 840 mg/kg, correspondant à une dose équivalente humaine [DEH] de 135 mg/kg) n'ont révélé aucune modification pathologique significative.

Les études réalisées avec palivizumab chez des rongeurs n'ont révélé aucune indication d'amplification de la réplication du VRS ou d'augmentation des pathologies liées dues au VRS ou d'apparition de virus mutants échappant à l'action du palivizumab dans les conditions expérimentales choisies.

Incompatibilités

Synagis ne doit être mélangé avec aucun autre médicament ou solvant.

Influence sur les méthodes de diagnostic

Le palivizumab peut éventuellement influencer les tests immunologiques utilisés pour le diagnostic du VRS, comme certains tests basés sur la détection d'antigènes. De plus, le palivizumab inhibe la réplication virale dans les cultures cellulaires et peut donc interférer avec les tests réalisés à l'aide de cultures virales. Le palivizumab n'influence pas les tests basés sur la réaction en chaîne par polymérase en temps réel (RT-PCR).

L'influence sur les méthodes de test peut conduire à des résultats faux-négatifs des examens lors du diagnostic du VRS. Pour la prise de décisions médicales, les résultats de ces tests doivent donc être considérés en association avec les résultats cliniques.

Stabilité

Le médicament ne doit être utilisé que jusqu'à la date de péremption imprimée sur l'emballage avec la mention «EXP».

La solution injectable prête à l'emploi de palivizumab n'est destinée à une administration qu'unique et ne contient pas de conservateurs.

Remarques concernant le stockage

Conserver entre 2 et 8 °C dans le conditionnement d'origine. Tenir hors de portée des enfants. Ne pas congeler.

Remarques concernant la manipulation

SOLUTION INJECTABLE PRÊTE À L'EMPLOI – Instructions d'emploi (chaque flacon contient 100 mg/ml de solution en 0,5 ml ou 1 ml)

Le flacon de 0,5 ml et le flacon de 1 ml contiennent une quantité supérieure de solution pour permettre le prélèvement de 50 mg ou de 100 mg.

  • NE PAS diluer le produit.
  • Ne pas secouer le flacon.
  • Pour l'administration, retirer le couvercle du flacon et essuyer le bouchon avec de l'éthanol à 70% ou un produit équivalent. Introduire l'aiguille dans le flacon et aspirer le volume souhaité dans la seringue.
  • Le palivizumab ne contient aucun agent conservateur et doit donc être administré immédiatement après son aspiration dans la seringue.
  • Flacon à usage unique. Ne pas introduire l'aiguille une deuxième fois dans un flacon dont vous avez déjà prélevé de la solution. Jeter le résidu de solution non utilisée.
  • La solution de palivizumab ne doit pas être mélangée à d'autres médicaments ou solutions.

65695 (Swissmedic).

AbbVie AG, 6330 Cham

Juillet 2016.

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